Les accidents vasculaires cérébraux représentent la 3^e cause de mortalité et la 1^re cause de morbidité dans les pays industrialisés. À l’heure actuelle, l’accident ischémique constitué (AIC) est traité à sa phase aiguë par l’action thrombolytique d’un recombinant de l’activateur du plasminogène tissulaire administré dans les 3 heures. Malheureusement, la courte fenêtre thérapeutique limite fortement son application. La thérapie cellulaire, en utilisant les potentiels d’auto-renouvellement et de différenciation des « cellules souches », offre un réel espoir dans la prise en charge à long terme de l’AIC. Les études chez l’animal montrent que les « cellules souches » améliorent le déficit fonctionnel consécutif à l’AIC sans réduction du volume de l’infarctus et avec une différenciation très rare des « cellules souches » en cellules neurales. Ces expériences suggèrent que les « cellules souches » favorisent la plasticité cérébrale par l’intervention de facteurs de croissance et de la stimulation des mécanismes de réparation endogènes. L’étude de l’efficacité et de la sécurité d’utilisation des « cellules souches » dans l’ischémie cérébrale nécessite d’être approfondie avant de poursuivre des essais cliniques chez l’homme.

Stroke is the third cause of mortality and the leading cause of morbidity in industrialized countries. At the present time, ischaemic stroke is treated at the acute phase by thrombolysis with a recombinant of the tissular-plasminogen activator, which must be administered within the first 3 hours. Cell therapy, while using the self-renewal and differentiation potentials of stem cells, brings new hope for the long-term care of ischaemic stroke. Animal studies show that stem cells improve functional deficit without reduction of infarct volume and with very rare differentiation of the stem cell. These experimental studies suggest that stem cells would support cerebral plasticity via growth factor production and stimulation of endogenous mechanisms of local repair. Assessment of effectiveness and safety in the use of stem cells in cerebral ischaemia still require thorough investigation before clinical trials in humans can be developed.